«Ça n'en vaut pas la peine.» Elle est médecin réanimateur en Lombardie. Écoeurée par le relâchement des Italiens qui négligent les mesures barrières, elle leur explique ce que lui a coûté sa lutte contre la pandémie. Et pourquoi elle ne recommencera pas.
Dans cette newsletter, une mise au point complète sur la durée de la maladie, la période de contagiosité et l’interprétation des tests PCR. Un point aussi sur la différence observée entre les sexes pour les formes graves de la COVID-19. Nous reviendrons ensuite sur le premier cas de réinfection bien documenté. Enfin, cette lettre se termine sur une discussion ayant pour objet le lien entre asthme et forme grave de la COVID-19.
Dans cette newsletter, une discussion sur un lien entre origine ethnique et COVID-19, le diabète qui apparaît comme un facteur de risque majeur, une nouvelle mutation qui rend le virus un peu plus sympa, des évaluations qui autorisent l’utilisation de masques périmés et le remdesivir qui risque de rejoindre l’hydroxychloroquine. Deux brèves de comptoir sur les tests salivaires et la sérothérapie complètent cette lettre.
Dans cette newsletter, les conséquences psychologiques ou psychiatriques de la pandémie COVID-19 dans la population générale, l’incidence des embolies pulmonaires à la phase précoce de la maladie (attention, surprise !), la pauvre hydroxychloroquine qui n’avait pas besoin de ça et une comparaison historique avec la grippe espagnole. Sans oublier quelques nouvelles d’un vaccin chinois.
Dans cette newsletter, les caractéristiques des formes asymptomatiques de la COVID- 19, un classement sur l’efficacité des masques pour réduire la transmission des postillons, une idée originale avec les toutous renifleurs, et des résultats sur les écoles (on les ouvre ou pas ?). Enfin une recherche sur la diffusion de la maladie dans les établissements pour personnes âgées, en recherchant des facteurs liés à ces établissements.
Dans cette newsletter, un point sur les recommandations pour le traitement avec le remdesivir. Des informations contradictoires sur les enfants porteurs de SARS-CoV-2, la pauvreté de la recherche clinique sur le COVID-19 qui brille par sa quantité mais pas par sa qualité, et pour finir une étude inquiétante sur les séquelles inflammatoires cardiaques du post-COVID.
Dans cette newsletter, un nouveau vaccin et l’enterrement de première classe de l’hydroxychloroquine associée ou non à l’azithromycine dans le traitement de la COVID-19. Le rôle de l’interféron et son utilisation comme nouvelle cible sont aussi discutés. Pour finir, un point sur les formes pédiatriques et les AVC dans la COVID-19.
Une protéine endogène empêche le virus de fusionner avec les cellules hôtes. C'est une piste sérieuse pour de nouvelles approches thérapeutiques.
Les résultats préliminaires d’une étude britannique suggèrent que l’inhalation d'interféron à l'aide d'un nébuliseur réduit le nombre de patients Covid-19 nécessitant des soins intensifs. La communauté scientifique salue ces résultats mais attend la publication de l’étude complète pour dissiper certaines réserves.
De bonnes nouvelles cette semaine avec l'avancée d'un vaccin, dont les tests passent en phase 2, et le traitement par Tocilizumab qui semble réduire la mortalité chez les patients intubés. De moins bonnes aussi, avec une immunité humorale qui n'est que transitoire chez les anciens malades de la Covid-19 - même si aucun cas de réinfection n'a pour l'instant été rapporté -, et un syndrome post-Covid qui s'avère bien réel et surtout fréquent. Clap de fin pour l'hydroxychloroquine ? Les résultats de l'étude Recovery pourraient bien être l'enterrer un peu plus, vu l'absence d'efficacité malgré des doses de cheval...
Appelons-la pudiquement «Le mal de Cupidon». Mais franchement, se faire injecter une maladie potentiellement mortelle pour guérir de la syphilis, était-ce l’idée du siècle ?
Immunité, transmission... Les nouvelles ne sont pas bonnes. L'immunité croisée ne semble pas fonctionner chez les enfants et les scientifiques alertent sur la transmission du SARS-CoV-2 par aérosol. Les furets leur donnent raison. Quant aux personnes asymptomatiques, elles jouent un rôle majeur dans la transmission. Un point aussi sur la population carcérale, durement touchée aux États-Unis, ainsi que sur la forte surmortalité liée au manque de suivi des pathologies chroniques pendant la pandémie.
Le prélèvement nasopharyngé est l'une des pierres angulaires de la lutte contre la Covid-19. Encore faut-il qu'il soit fiable. Comment réaliser correctement ce geste jusqu'alors peu familier pour les soignants ? La réponse est venue d'un ado, l'engagement de plusieurs médecins soutenus par des entreprises innovantes a fait le reste.
Les hommes présentent des formes de la Covid-19 plus sévères que les femmes. La réaction immunitaire semble varier selon le genre, les femmes disposant notamment de plus de cellules T.
Une 9e newsletter riche en données physiologiques, avec un point sur le nouveau variant du virus et sur l'immunité cellulaire (qui semble efficace même chez les séronégatifs !). On y parle aussi de l’orage cytokinique (terme largement employé, et peut-être un peu vite) et du Syndrome inflammatoire multi-systémique chez les enfants post-COVID-19. Enfin, un énième épisode sur l’hydroxychloroquine (toujours pas convaincante), et les chiffres de la mortalité des patients admis en réanimation, à l'échelle mondiale.
Les résultats d'une étude récente suggèrent que les personnes COVID-19+ asymptomatiques ont une réponse immunitaire plus faible. Cette réduction des niveaux d'anticorps pourrait avoir des implications importantes dans la conception de la stratégie de maitrise de la pandémie.
Le Covid-19, responsable de troubles cognitifs, neurologiques voire psychiatriques ? Ces troubles découlent-ils d'une atteinte physiologique lors du SDRA, de la détresse psychologique, ou d'un impact direct du virus ? Une revue de la littérature sur les infections à coronavirus recense des cas de scléroses en plaque, de Guillain-Barré ou encore d'épisodes psychotiques. Des étude sur l'animal mettent en évidence des troubles évoquant la maladie d'Alzheimer, ce qui pose la question d'une atteinte de l'hippocampe.
Annalisa Malara est médecin en soins intensifs. Le 20 février, dans une petite ville de Lombardie, c'est elle qui a posé pour la première fois en Europe un diagnostic de Covid-19. Elle pose un regard lucide sur le jeu médiatique qui a suivi cet épisode, et sur l'impréparation des médecins face aux médias.
Une 8e newsletter où les traitements sont à l'honneur : l'azithromycine (associée à une surmortalité), la colchicine (une approche prometteuse), la dexaméthasone (intéressante pour les patients les plus graves) et l'hydroxychloroquine (étude dont la neutralité est discutée). Sans oublier une méta-analyse sur l'efficacité des masques et de la distanciation physique, et un point sur les patients asymptomatiques.
Les moustiques d'origine asiatique s'implantent maintenant en Autriche. Une étude révèle l'ampleur du phénomène, qui inquiète en raison du risque de transmission de virus tels que la dengue, le chikungunya et le zika.