Une protéine endogène empêche le virus de fusionner avec les cellules hôtes. C'est une piste sérieuse pour de nouvelles approches thérapeutiques.
Les résultats préliminaires d’une étude britannique suggèrent que l’inhalation d'interféron à l'aide d'un nébuliseur réduit le nombre de patients Covid-19 nécessitant des soins intensifs. La communauté scientifique salue ces résultats mais attend la publication de l’étude complète pour dissiper certaines réserves.
De bonnes nouvelles cette semaine avec l'avancée d'un vaccin, dont les tests passent en phase 2, et le traitement par Tocilizumab qui semble réduire la mortalité chez les patients intubés. De moins bonnes aussi, avec une immunité humorale qui n'est que transitoire chez les anciens malades de la Covid-19 - même si aucun cas de réinfection n'a pour l'instant été rapporté -, et un syndrome post-Covid qui s'avère bien réel et surtout fréquent. Clap de fin pour l'hydroxychloroquine ? Les résultats de l'étude Recovery pourraient bien être l'enterrer un peu plus, vu l'absence d'efficacité malgré des doses de cheval...
Appelons-la pudiquement «Le mal de Cupidon». Mais franchement, se faire injecter une maladie potentiellement mortelle pour guérir de la syphilis, était-ce l’idée du siècle ?
Immunité, transmission... Les nouvelles ne sont pas bonnes. L'immunité croisée ne semble pas fonctionner chez les enfants et les scientifiques alertent sur la transmission du SARS-CoV-2 par aérosol. Les furets leur donnent raison. Quant aux personnes asymptomatiques, elles jouent un rôle majeur dans la transmission. Un point aussi sur la population carcérale, durement touchée aux États-Unis, ainsi que sur la forte surmortalité liée au manque de suivi des pathologies chroniques pendant la pandémie.
Le prélèvement nasopharyngé est l'une des pierres angulaires de la lutte contre la Covid-19. Encore faut-il qu'il soit fiable. Comment réaliser correctement ce geste jusqu'alors peu familier pour les soignants ? La réponse est venue d'un ado, l'engagement de plusieurs médecins soutenus par des entreprises innovantes a fait le reste.
Les hommes présentent des formes de la Covid-19 plus sévères que les femmes. La réaction immunitaire semble varier selon le genre, les femmes disposant notamment de plus de cellules T.
Une 9e newsletter riche en données physiologiques, avec un point sur le nouveau variant du virus et sur l'immunité cellulaire (qui semble efficace même chez les séronégatifs !). On y parle aussi de l’orage cytokinique (terme largement employé, et peut-être un peu vite) et du Syndrome inflammatoire multi-systémique chez les enfants post-COVID-19. Enfin, un énième épisode sur l’hydroxychloroquine (toujours pas convaincante), et les chiffres de la mortalité des patients admis en réanimation, à l'échelle mondiale.
Les résultats d'une étude récente suggèrent que les personnes COVID-19+ asymptomatiques ont une réponse immunitaire plus faible. Cette réduction des niveaux d'anticorps pourrait avoir des implications importantes dans la conception de la stratégie de maitrise de la pandémie.
Le Covid-19, responsable de troubles cognitifs, neurologiques voire psychiatriques ? Ces troubles découlent-ils d'une atteinte physiologique lors du SDRA, de la détresse psychologique, ou d'un impact direct du virus ? Une revue de la littérature sur les infections à coronavirus recense des cas de scléroses en plaque, de Guillain-Barré ou encore d'épisodes psychotiques. Des étude sur l'animal mettent en évidence des troubles évoquant la maladie d'Alzheimer, ce qui pose la question d'une atteinte de l'hippocampe.
Annalisa Malara est médecin en soins intensifs. Le 20 février, dans une petite ville de Lombardie, c'est elle qui a posé pour la première fois en Europe un diagnostic de Covid-19. Elle pose un regard lucide sur le jeu médiatique qui a suivi cet épisode, et sur l'impréparation des médecins face aux médias.
Une 8e newsletter où les traitements sont à l'honneur : l'azithromycine (associée à une surmortalité), la colchicine (une approche prometteuse), la dexaméthasone (intéressante pour les patients les plus graves) et l'hydroxychloroquine (étude dont la neutralité est discutée). Sans oublier une méta-analyse sur l'efficacité des masques et de la distanciation physique, et un point sur les patients asymptomatiques.
Les moustiques d'origine asiatique s'implantent maintenant en Autriche. Une étude révèle l'ampleur du phénomène, qui inquiète en raison du risque de transmission de virus tels que la dengue, le chikungunya et le zika.
La consommation d'opiacés chez les patients européens atteints de troubles articulaires ne cesse d'augmenter. La crise des opioïdes aux États-Unis est dans tous les esprits.
Sectorisée et publique, la médecine générale espagnole a fait ses preuves durant la pandémie. Aucun territoire n'est délaissé. Les médecins de famille connaissent bien leurs patients, qu'ils accompagnent au long cours. Des particularités précieuses lorsqu'il s'agit d'identifier les personnes contact ou d'effectuer un suivi à distance.
Des chercheurs ont identifié les parties de l’enveloppe du SARS-Cov-2 qui sont le plus fréquemment visées par les anticorps. Situées sur les «clous», elles représentent une cible potentielle pour le développement d’un vaccin.
L’evidence-based medicine, froide et déshumanisée ? L'argument n'est pas nouveau. Caricaturée par ses détracteurs, elle est aussi victime de certaines ambivalences. Son image «scientiste» ne demande pourtant qu'à être dépassée, dans l'intérêt de tous.
Une 7e newsletter riche en données mondiales, avec une estimation des populations à risque à travers le monde et un essai de corrélation entre la pandémie et des données météorologiques. À lire aussi, la présentation d'un essai thérapeutique prometteur avec un anticorps monoclonal, une étude sur l'efficacité du port du masque aux USA, un point sur la susceptibilité génétique aux formes graves (le groupe sanguin O protège !) et un score prédictif de l’évolution défavorable de la maladie.
Le congrès de l'American Association of Clinical Oncology (AsCO) est le plus grand rassemblement de cancérologie au monde. L'édition 2020 s'est tenue du 29 au 31 mai, de manière virtuelle. esanum a selectionné 18 études, parmi les 250 présentations orales et 2.500 posters on line (articles en anglais, à retrouver dans la section "Congrès").
19.000 personnes sont réunies ce 20 juin dans une salle à Tulsa pour assister au premier meeting de Donald Trump. 100.000 personnes au total sont attendues dans la deuxième plus grande ville de l'Oklahoma, qui connait en ce moment une forte augmentation des cas de Covid-19. Une hérésie pour les experts en santé publique, et pour les habitants.
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