À 22 ans, Margot Chevrier combine le saut à la perche de très haut niveau et ses études de médecine. Avec en tête les JO et un projet professionnel qui alliera ses deux passions.
L’inquiétante aggravation de la santé mentale des futurs médecins découle de problématiques spécifiques, liées à l'environnement hospitalier. Les réponses à apporter doivent tenir compte de la complexité de ce système.
Leur rêve ? Atteindre «leur» Everest. Pour ces enfants et ces femmes en rémission, les séjours d' À chacun son Everest sont un nouveau souffle. Pour les médecins qui les accompagnent, c'est un expérience indescriptible.
Les difficultés des urgentistes sont anciennes. En cause : des facteurs inhérents à la spécialité mais aussi leur place particulière dans un système de santé devenu obsolète.
La pandémie Covid-19 a accru la souffrance psychologique, déjà clairement identifiée, des médecins libéraux. Si ce sujet reste tabou, une prise de conscience émerge (The Conversation).
Peu médiatisée alors qu'elle figure régulièrement à l'agenda des pouvoirs publics, la réforme des formations en santé est une problématique aux multiples facettes (The Conversation).
Le passage à l'heure d'été n'est pas anodin. L'impact sur l'organisme et les conséquences en termes de santé publique, études à l'appui, est souligné par des associations médicales.
Le regard paisible, l'homme au visage masqué porte à bout de bras une pancarte rudimentaire. À Colmar, dans le flot des manifestants anti-pass sanitaire, le Dr Haegy se tient seul et debout pour rappeler ces chiffres : 2.000 patients en soins intensifs, 85% de non vaccinés. Une action dans la droite ligne de son engagement humanitaire. Une action qu'il voulait discrète mais dont les réseaux sociaux se sont emparés. Témoignage.
Jusqu'à quand cracheront-ils sur nos mémoires ? Sont-ils bêtes ou immondes ? «Holocauste 2» , #Nuremberg2, «étoile jaune»... Les complotistes se gargarisent de mots dont ils ne savent rien. Une tribune devenue pétition dénonce cette instrumentalisation de l'Histoire. À l'origine : une vingtaine de personnes dont plusieurs médecins. Témoignages.
Attaquée de toutes parts, la parole des médecins facilement qualifiés d'«alarmistes» est au mieux brouillée, au pire inaudible. S'ils prennent position, c'est pourtant au nom d'une sombre réalité qu'ils côtoient jour après jour. Le film documentaire Etats de choc alternera séquences en immersion et interviews d'experts. Son but : vulgariser les raisonnements scientifiques en déployant leur dimension humaine.
Médecins de montagne... Formés à l'urgence et très polyvalents ces médecins généraliste sont souvent jeunes. Cet exercice particulier avait le vent en poupe jusqu'à la première vague. Les remontées mécaniques se sont arrêtées en mars 2020. Depuis, les médecins installés en station ne cessent de dévaler la pente. Leur chiffre d'affaire s'est effondré, leurs charges fixes les asphyxient, les aides n'arrivent pas. Les personnels des centres médicaux sont partis tenter leur chance ailleurs, et nul ne sait s'ils reviendront.
En octobre nous vous racontions l'histoire d'Anthony. Cet étudiant infirmier - qui vingt après recherche toujours l'infirmière à l'origine de son choix professionnel - s'est porté volontaire en mars 2020 pour travailler en secteur Covid. Une expérience intense ternie par la mise en demeure reçue d'un huissier. Les «emmerdes» d'Anthony n'en finissent pas. Stigmates d'une administration quelque peu désinvolte ou bien trop éloignée du monde des soignants ?
La crise sanitaire... Un magnifique crash-test de la relation entre journalistes et scientifiques. Les premiers ont besoin d'interlocuteurs, les seconds de confiance. La nature a horreur du vide : les experts autoproclamés guettent les places laissés vacantes pour asséner leurs vérités.
L'Institut national de l'audiovisuel vient de publier les résultats d'une étude sur la médiatisation de la pandémie. Sans surprise, le sujet a monopolisé les plateaux TV et les ondes. Sans surprise, peu de femmes expertes y ont été conviées. Quant à Didier Raoult, c'est sur les chaînes d'info en continu qu'il a déferlé.
«Leurs visages renaîtront et leur histoire ne sombrera pas totalement dans l’oubli». Les Français les applaudissaient, sans connaître leurs gestes et leurs corps fatigués. Pour que ces soignants anonymes prennent place dans la mémoire collective, la photographe Sandra Chenu Godefroy était à leurs côtés. Interview.
L'artemisia, nouveau traitement du paludisme et de la bilharziose ? L'histoire était belle, les études étaient probablement bidon, la lutte pour la rétractation fut longue.
La crise du Covid-19 fut une aubaine pour les fakemed et fakenews. Confinée et avide de réponses la population a abondamment fréquenté sites internets et réseaux sociaux. Sa confiance envers les médecins en ressort plus fragile. Ceux-ci sont confrontés à des patients perdus voire méfiants, oscillant entre angoisses légitimes, exigences thérapeutiques et théories complotistes. Face aux incohérences des discours, une nouvelle tâche émerge : l'éducation aux médias.
Face au Covid-19, des médecins se sont ingéniés à optimiser le matériel existant. Ventilation multiple, respirateurs fabriqués en impression 3D, masques de plongée détournés... Pour le Pr Erwan L'Her, certaines techniques ont fait leurs preuves.
Mis au pied du mur par le Covid-19 et encouragés par les autorités, médecins et patients se sont rués sur la téléconsultation. Elle n’est pourtant pas pas accessible à tous. Des obstacles techniques subsistent. Les médecins remplaçants ou salariés des centres de santé sont les premiers concernés.
«Il est nécessaire que la société s’exprime sur les problèmes de l’éthique, et, en particulier, de l’éthique médicale.» Ainsi commençait la tribune du Pr Raoult publiée dans Le Monde le 25 mars. Il évoquait ensuite la place des philosophes. Réponse d'une spécialiste de la philosophie de la médecine.