Un vaccin prometteur contre le virus Ebola

La fièvre hémorragique Ebola découverte en 1976, a fait plus de 11 000 morts lors de la dernière grand épidémie qui a touché l’Afrique de l’ouest en 2013 et 2016. Au Canada des chercheurs ont testé un vaccin qui montre des résultats encourageants.

La dernière grande épidémie d’Ebola, qui s’est propagée principalement en Afrique de l’ouest entre 2013 et 2016, a contaminé plus de 28 000 personnes et fait 11 000 morts selon les estimations de l’OMS. Plus de la moitié des survivants ont gardé de graves séquelles, notamment oculaires. Un vaccin récemment testé a donné des résultats prometteurs.

Cet essai clinique mené par des chercheurs Canadiens a montré des résultats encourageants. Sur une base de 40 personnes en bonne santé âgées de 18 à 65 ans, 30 d’entre elles ont reçu le vaccin et 10 ont eu une injection placebo. Le vaccin a bien été toléré dans l’ensemble, avec tout de même des effets indésirables légers à modérés. Trois cas ont eu des réactions sévères avec des maux de tête, une diarrhée et de la fatigue, qui se sont toutes résorbées.

« Les résultats de cet essai ont été positifs et très prometteurs : tous les 3 niveaux de dose du vaccin VSV (virus de la stomatite vésiculeuse) Ebola ont bien été tolérés par les participants et aucun problème de sécurité n'a été identifié », a déclaré Dr. May ElSherif, auteur principale de l’étude du Centre canadien de vaccination du centre de santé IWK, en Nouvelle-Écosse.

Plusieurs candidats au vaccin Ebola sont toujours en cours d’évaluation ou ont terminés les phases de test 1, 2 et 3 dans le monde, mais ce vaccin, développé au Canada, devrait bientôt être évalué sur le terrain, chez des personnes atteintes d’un système immunitaire déficient dans les régions où Ebola est endémique.

Compte tenu de la présence actuelle d'Ebola, « ces faits soulignent l'importance de poursuivre les efforts et les collaborations susceptibles d'aboutir à des vaccins Ebola autorisés qui protègent les humains et empêchent ou contrôlent les épidémies dans le futur », concluent les auteurs de l’étude.