Zika: l’HCPS sur le risque de transmission par le lait maternel

Bien que la transmission par le lait maternel du virus Zika n’a pas encore été démontrée, le Haut Conseil de la santé publique (HCPS) a été saisie le 4 mai 2016 pour donner ses recommandations. En effet, la persistance du virus Zika dans les liquides biologiques (sang et sperme) et sa présence dans le lait maternel pose la question du risque de

Bien que la transmission par le lait maternel du virus Zika n’a pas encore été démontrée, le Haut Conseil de la santé publique (HCPS) a été saisie le 4 mai 2016 pour donner ses recommandations.

En effet, la persistance du virus Zika dans les liquides biologiques (sang et sperme) et sa présence dans le lait maternel pose la question du risque de transmission lors de l’allaitement.

Une infection par le virus peut provoquer des troubles neurologiques graves et ce quel que soit l’âge de la personne infectée. Par ailleurs, si la présence du virus dans le lait maternel est avérée, sa transmission est difficile à établir, car en période postnatale, la présence du virus Zika dans l’organisme peut résulter de l’accouchement et non de l’allaitement. L’HCSP rappelle de plus les avantages de l’allaitement pour la mère comme pour le nouveau-né.

En conséquence, l’HCSP ne prévoit pas de recommandation particulière pour les femmes qui allaitent leur enfant avec des antécédents d’infection à virus Zika, d’infection présente ou en cas d’exposition au risque. Compte-tenu l’absence de virus infectieux après pasteurisation du lait maternel, l’HCSP n’expose pas non plus de recommandation particulière pour la préparation et la délivrance des laits distribués dans les lactariums, en métropole comme dans les zones d’endémie.

Ces recommandations pourraient être amenées à évoluer en fonction de l’évolution des connaissances scientifiques sur les risques présentés par le virus lors de l’allaitement.

Texte : esanum / pg
Photo : Pavel Ilyukhin / Shutterstock