CNGOF 2016 : La santé des femmes dans les camps de réfugiés en France

Session du mercredi 7 décembre 2016 – Salle Joffre 1 – 14H30 – Gynécologie Obstétrique du monde – “La santé des femmes dans les camps de migrants en France dans le Nord et le Pas-de-Calais”,Dr. Richard Matis L’ONG Gynécologie Sans Frontières (GSF) est, depuis novembre 2015, en mission en France et agit pour la

Session du mercredi 7 décembre 2016 – Salle Joffre 1 – 14H30 – Gynécologie Obstétrique du monde – “La santé des femmes dans les camps de migrants en France dans le Nord et le Pas-de-Calais”,Dr. Richard Matis

L’ONG Gynécologie Sans Frontières (GSF) est, depuis novembre 2015, en mission en France et agit pour la santé des femmes dans les camps de réfugiés. Une mission particulière pour cette organisation, qui n’est pas habituée à agir dans notre pays.

Cette mission, appelée Caminor répond à une situation d’urgence à laquelle font face les femmes vivant dans les camps de migrants. Ces dernières en représentent seulement 10% de la population et sont environ 800. En novembre 2015: Alexandra Duthe, sage-femme déjà active pour GSF a tiré la sonnette d’alarme en réponse à quoi l’ONG a lancé la mission Caminor dans les camps de réfugiés.

Après le visionnage de ce montage vidéo, le Dr. Matis raconte, que les actions des bénévoles de GSF sont réparties comme telles :

Il déplore par ailleurs une augmentation des violences faites aux femmes associées au lancement des démantèlements des camps, notamment à Calais.

Le démantèlement n’a pas signifié une cessation de la mission mais une évolution, en effet, les bénévoles ont constaté une véritable augementation de leur activité. Ainsi, les femmes sont réparties sur le territoire mais ne sont pas pour autant plus en sécurité ni mieux accompagnées et font toujours face à des problématiques d’accès aux soins. À l’heure actuelle, GSF est la seule ONG encore présente sur place, c’est pourquoi elle constate une recrudescence de l’activité de médecine générale.

La mission principale de GSF étant de ne pas se substituer aux structures locales, elle joue un rôle d’interface entre ces femmes en détresse et les structures locales.

Les appels aux dons sont restés sans succès et déplore un manque d’engagement des institutions. La médiatisation de la situation du “camps de la honte” à Grande-Synthe a quelque peu changé la donne et permis une prise de conscience relative et une rentrée de fonds d’organisme privé.

Un sujet qui aurait pu être plus central.

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Texte : esanum / pg
Source : CNGOF 2016
Photo :IDN / Shutterstock