En cours de médecine d’urgence, pratiquer pour mieux mémoriser. Par Lucie

Eh bien voilà, le POL-II s’est terminé, et avec lui les cours de médecine d’urgence. Ces trois semaines sont passées à une vitesse folle tellement il y avait de choses à apprendre et tellement celles-ci étaient passionnantes.

Eh bien voilà, le POL-II s’est terminé, et avec lui les cours de médecine d’urgence. Ces trois semaines sont passées à une vitesse folle tellement il y avait de choses à apprendre et tellement celles-ci étaient passionnantes.

La dernière semaine nous avons encore profité d’un après-midi de pratique en petits groupes, où nous avons eu un aperçu des difficultés de la gestion d’une salle de choc, et nous y confronter avec un mannequin polytraumatisé perfectionné, sur qui on peut poser des voies veineuses, etc. (et qui « meurt » si on ne réagit pas de façon adéquate !). Nous avons pu nous entraîner aussi à toutes sortes d’intubations, à la pose de voies veineuses centrales (au niveau des veines subclavière et fémorale), de voie intra-ossaire. Mais aussi, ce qui a retenu encore notre attention et notre application a été la pose de drain thoracique sur du cochon !

A la Lernklinik, nous avons eu la possibilité également de travailler 8 « stations », dont 5 nous serons attribuées lors de l’examen oral et pratique. Chaque atelier durait 1h, par groupe de 5 maximum, avec un tuteur. Ces stations, composées d’une partie théorique, puis pratique (sur des modèles) étaient :

-L’ECG d’urgence

-Le BLS (Basic Life Support)

-L’ALS (Advanced Life Support)

– La prise en charge des grands brûlés -même des nourrissons !

-Le FAST (Focussed Assessment with Sonografie for Trauma)

-La gestion de la sécurité des voies respiratoire (mise en place de tubes et masques laryngés–Guedel, Wendl,…)

-L’intubation endotrachéale

-La pose de voie veineuse périphérique et la transfusion sanguine.

Grâce à ces stages et à cette pratique, on se sent vraiment impliqué dans ses études et j’ai ainsi remarqué que l’on retient les choses beaucoup plus efficacement ! Maintenant, place aux examens: un écrit et un oral-pratique.

Toutefois les professeurs organisateurs de ce cours ne nous laissent pas finir ce cours sans feed-back pour leur enseignement. En effet, il nous faut évaluer chaque cas clinique vu en cours et chaque cours magistral  – en fonction de leur pertinence, de l’engagement des professeurs, de leurs supports, etc. – ainsi que les stages, puis l’ensemble du cours. Tout ceci d’une façon anonyme bien-sûr. Ils nous encouragent également à leur faire part par ce biais de toute critique qu’on aurait à leur faire, toute suggestion d’amélioration pour l’an prochain. C’est assez bluffant qu’ils s’exposent à la critique des élèves, et qu’ils ne cessent de vouloir activement  améliorer leur façon d’enseigner !!!


lucie-jacques

Chronique d’une étudiante en médecine française en Erasmus en Allemagne.

Partir en Erasmus pendant des études de médecine c’est possible ! Lucie, étudiante en troisième année de médecine (FGSM3) a quitté la France en octobre pour étudié 2 semestres à Leipzig. Depuis son départ elle nous raconte chaque semaine ses aventures. Au fil de ses récits Lucie nous partage des expériences souvent dépaysantes, qui prouvent que la pratique médicale est différente d’un pays à l’autre.
Les autres chroniques de Lucie sont à découvrir : ici !