Plongée dans la psychiatrie du temps du national-socialisme

Que signifiait être patient·e en psychiatrie en Alsace du temps de l'occupation nazie ? C’est ce que la Dr. Lea Münch, médecin et historienne de la médecine, a étudié minutieusement dans une thèse. Le Dr Münch a fourni à cette occasion un immense travail de recherche présentant la perspective des patient·e·s à partir de 1940. Elle retrace des histoires de vie, dont la reconstruction aide à mieux comprendre ce sombre chapitre de l'histoire franco-allemande.

La stérilisation forcée sous le régime nazi

Le 14 juillet 1933, la loi sur la « prévention des maladies héréditaires » fut adoptée et publiée dans le Reichsgesetzblatt du 25 juillet :

« Le gouvernement du Reich a adopté la loi suivante, qui est ici promulguée :
[...] Toute personne atteinte d'une maladie héréditaire peut être rendue stérile par une intervention chirurgicale si, selon les expériences de la science médicale, il est très probable que sa descendance souffrirait de graves dommages corporels ou mentaux héréditaires. »

La liste des personnes à stériliser se trouvait en suite de texte : les personnes atteintes de schizophrénie, d'arriération mentale congénitale, de cécité et surdité héréditaires, de malformations corporelles, mais aussi celles souffrant d'alcoolisme. Environ 400.000 hommes et femmes furent stérilisés de force sur la base de cette loi.

L’épuration du corps du peuple national-socialiste - Les meurtres de malades

Avec le début de la guerre, les plans pour éliminer les personnes atteintes de maladies mentales et de handicaps se sont concrétisés. Dans une première phase, à partir du printemps 1939 et jusqu'en 1945, au moins 5.000 enfants et adolescents de moins de 16 ans atteints de handicap ont été assassinés de manière planifiée. On leur administrait des médicaments ou on les laissait mourir de faim. À partir d'août 1939, les meurtres de patient·e·s ont été étendus aux adultes. Les meurtres de malades de cette deuxième phase furent organisés par une organisation de couverture directement subordonnée à Hitler : une agence centrale située au 4 Tiergartenstraße à Berlin-Charlottenburg (T4). Pour la « sélection », les pensionnaires de tous les établissements de soins allemands étaient systématiquement recensés à l'aide de fiches d'inscription. Elles étaient ensuite transmises aux autorités du T4, où des experts décidaient du sort de milliers de patient·e·s.

Au sein des six établissements de mise à mort, 70.000 personnes ont été tuées par gazage. Les familles endeuillées recevaient un certificat de décès avec une cause de décès inventée. En raison de l'agitation publique croissante et des protestations de l'Église, le gazage, connu sous le nom d'« Aktion T4 », fut officiellement arrêté en 1941. Mais ce n’était qu’en apparence. Les meurtres continuèrent sous une forme décentralisée dans différents centres de mise à mort : par négligence, privation ciblée de nourriture, injections ou sédatifs surdosés. Au cours de cette phase, au moins 100.000 personnes supplémentaires ont perdu la vie jusqu'à la fin de la guerre.

L'asile de Hadamar près de Limburg était l'un de ces centres suprarégionaux de mise à mort. Aujourd'hui encore, son nom est dans les mémoires associé au meurtre des malades, tout comme celui d’Auschwitz l'est à l'Holocauste.

Le Dr Lea Münch a minutieusement étudié l'histoire de quelques-uns des patient·e·s de l'Alsace annexée qui sont entrés pour différentes raisons dans un parcours de psychiatrie.

Entretien avec Dr. Lea Münch

esanum: Dr. Münch, vous avez rédigé votre seconde thèse en histoire des sciences sur le thème de l'institution psychiatrique en Alsace du temps du national-socialisme. Son titre exact est : « Derrière les murs de la psychiatrie en Alsace à l'époque du national-socialisme. Parcours de vie entre Strasbourg et Hadamar ». Pourquoi avez-vous choisi ce sujet ? Quel nouveau regard votre travail apporte-t-il sur cette période sombre de l'histoire de la psychiatrie ?

Dr. Lea Münch: Il est avéré que les livres de recherche sur la médecine au temps du national-socialisme et sur l'histoire de la psychiatrie à cette époque remplissent déjà des bibliothèques entières. Cependant, il existait encore deux besoins de recherche clairement identifiés. D'une part, mon travail porte sur la question des soins psychiatriques en Alsace. Cette région frontalière entre l'Allemagne et la France n'a cessé de changer d'appartenance nationale. Après la campagne de l'Ouest de la Wehrmacht, la région a été annexée en été 1940, en violation du droit international. Jusqu'à maintenant, il n'existait pratiquement aucune recherche sur cette région occupée. Ce n'est qu'en 2016 qu'une commission historique internationale a entamé des recherches approfondies sur l'histoire de la faculté de médecine de la « Reichsuniversität » de Straßburg (1941-1944). C'est dans ce cadre-là que mon travail a vu le jour. Mais ce qui m’a semblé être encore plus important était le fait que bien que nous en sachions beaucoup sur la psychiatrie nazie, les meurtres de malades, l'idéologie sous-jacente et sur les médecins devenus bourreaux, nous ne savions encore que très peu de choses sur l'histoire quotidienne des patient·e·s. Leurs perspectives et leurs univers de vie était jusqu'à présent fortement sous-représentés dans la littérature. J'ai voulu changer cela avec mon travail. C'est pourquoi le titre de ma thèse met l'accent sur la perspective vue de l'intérieur. Mon objectif est d'écrire une histoire des expériences individuelles de la maladie vécues par les personnes concernées et leurs proches. Que signifiait être patient·e en psychiatrie sous le régime national-socialiste ?

esanum: En vous appuyant sur différents documents et sources, vous avez raconté les histoires de vie de plusieurs patient·e·s. Qu’avez-vous découvert sur le fonctionnement de ces institutions à travers les histoires des patient·e·s ?

Dr. Lea Münch: Outre aux expériences des patient·e·s, je me suis intéressée à la signification de chaque institution psychiatrique pour les personnes concernées. La clinique universitaire psychiatrique de la « Reichsuniversität » avait une fonction complètement différente de celle des établissements de soins et de guérison situés en périphérie rurale. Si une maladie chronique se profilait, les patient·e·s étaient transféré·e·s soit à Stephansfeld, soit à Hördt, c'est le nom des deux établissements psychiatriques en Alsace. Ces établissements pouvaient avoir différentes significations pour les patient·e·s qui y vivaient. Ainsi, la chanteuse d'opéra Luise Reuss est restée relativement longtemps à l'hôpital de Straßburg et n'a été transférée à Stephansfeld qu'après la fin de la guerre. Pour elle, l'établissement n'était qu'une étape avant sa libération. En revanche, la jeune Ukrainienne Natascha Smoljarova, qui avait été déportée de Kharkiv en Alsace en 1942 pour y effectuer des travaux forcés, y est morte de la tuberculose en 1953. Pour elle, l'institution est devenue la dernière étape de sa courte vie. Elle est morte oubliée dans un lieu étranger, où personne ne parlait sa langue.

À L'époque, la thérapie par électrochocs comptait parmi les thérapies standard, et pas seulement dans l'Allemagne nazie. Elle était souvent utilisée en cas de schizophrénie, voire de dépression.

esanum: Pouvez-vous donner d'autres exemples ?

Dr. Lea Münch: La clinique psychiatrique de la « Reichsuniversität » de Strasbourg était un point de contact central pour les personnes atteintes de maladies mentales ou de handicaps dans la région. On y effectuait un diagnostic complet, on observait les nouveaux patient·e·s et une thérapie était initiée. Il pouvait s'agir de tranquillisants et il arrivait aussi que les patient·e·s doivent effectuer certaines tâches dans le service dans le cadre de ce que l'on appelait la « thérapie par le travail ». À partir de 1942, la thérapie par électrochocs fut également introduite. Elle correspondait à la compréhension biologiste de la maladie, partagée par le directeur de la clinique August Bostroem (1886-1944). C'était une méthode ambivalente mais souvent efficace. Elle est encore aujourd'hui entourée de nombreux préjugés. À l'époque, cependant, c'était une thérapie standard non seulement en Allemagne nazie mais aussi dans les deux institutions alsaciennes. Contrairement à ces institutions, les asiles avaient principalement pour fonction de confiner les personnes atteintes de maladies chroniques.

esanum: Quelles maladies mentales entraînaient l’admission des patient·e·s dans les institutions psychiatriques ?

Dr. Lea Münch: Ces maladies pouvaient inclure des troubles psychotiques tels que la schizophrénie ou des psychoses organiques. Mais il y avait aussi des patient·e·s souffrant d'une dépression classique. J'ai également pu voir dans les archives des patient·e·s souffrant d'une dépendance à l'alcool, ils étaient traités pendant un séjour minimum de six mois, avec une thérapie par le travail. Souvent dans des jardins, des exploitations agricoles ou d'autres ateliers. De plus, il y avait un petit pourcentage de patient·e·s diagnostiqués avec une psychopathie, qui désignait la zone limite entre sain et malade. Ce terme avait une signification très différente de celle que nous lui attribuons aujourd'hui. Il désignait avant tout un comportement socialement indésirable et représentait souvent un jugement de valeur socio-moral. Il pouvait s'agir d'une femme promiscue, d'un homme homosexuel ou d'une personne qui avait commis des petits larcins par nécessité.

La catégorisation de sa maladie déterminait la valeur de la vie de l'individu.

esanum: Quels patient·e·s ou quelles maladies étaient considérés comme curables dans la politique de santé nazie ?

Dr. Lea Münch: Sous le national-socialisme, les maladies psychiatriques étaient fortement associées à un paradigme de biologie héréditaire. De nombreux diagnostics psychiatriques étaient considérés comme des « maladies héréditaires ». Cette stigmatisation affectait toute la famille, ce qui s’est ressenti encore après la guerre. Pour la réalité de vie des personnes, la question de savoir « Vais-je sortir de l'institution un jour ? » était bien plus importante que celle de la guérison. Cette décision dépendait de l'amélioration de l'état de santé, jusqu’au point où les patient·e·s n’étaient plus dépendants de soins.

On se préoccupait beaucoup de la capacité de travail des patient·e·s, pour la thérapie par le travail mais aussi au regard de l’utilité économique pour la communauté. C'est cette catégorisation qui déterminait finalement la valeur de la vie de chaque individu.

esanum: Qu'est-ce que l'annexion de l'Alsace a changé pour les médecins et les patient·e·s en termes de gestion et de soins dans les établissements psychiatriques ?

Dr. Lea Münch: Si l'on ne possédait pas la nationalité allemande, mais que l'on était Alsacien ou Français, il fallait pour pouvoir continuer à exercer en tant que médecin en Alsace faire des déclarations écrites de loyauté envers l'occupant allemand. Si on ne le faisait pas, on n'obtenait pas de permis de travail. Cela concernait aussi le personnel de l'ancienne Université française de Strasbourg, du professeur au simple employé. Toute la direction, tous les professeurs de la future Université impériale allemande, furent remplacés. Tous possédaient au moins une carte de membre du NSDAP, et certains faisaient également partie de la SS. August Bostroem, un psychiatre et neurologue renommé qui avait travaillé auparavant à Leipzig, devint directeur de la clinique psychiatrique et neurologique. Charles Buhecker, l'ancien titulaire de la chaire, refusa pour sa part de collaborer avec les Allemands et ouvrit un cabinet privé à Strasbourg.

Ce n'est que la dernière année que le plein potentiel de destruction s’est révélé.

esanum: Dans quelle mesure les concepts de la politique de santé nazie et ses idées d'eugénisme et d'hygiène raciale ont-ils été mis en pratique en Alsace ?

Dr. Lea Münch: Les particularités de l'Alsace ont empêché la mise en œuvre complète de la psychiatrie nazie. Plusieurs différences l’expliquent. Par exemple, la période d'occupation de quatre ans est relativement courte. L'évacuation en grande partie des institutions psychiatriques alsaciennes en 1939 a créé un vide qui a entraîné un report dans le temps de la raréfaction des ressources pour les patient·e·s psychiatriques. De plus, l'Alsace fut probablement exclue de l'« Aktion T4» pour des raisons tactiques. La loi sur la stérilisation forcée n'est entrée en vigueur qu'à l'été 1944 en Alsace, de sorte qu'elle n'a pratiquement pas été appliquée. Ce n'est qu'en 1944, la dernière année de l'occupation allemande, que le plein potentiel destructeur de la psychiatrie nazie s'est révélé. À l'institution de Hördt, un patient sur quatre est mort cette année-là en raison de négligence structurelle, de privation de nourriture et peut-être de surdosage médicamenteux. En hiver 1944, 100 hommes des institutions alsaciennes ont été déportés à Hadamar, un centre d'euthanasie décentralisée. Ce transport de la mort, dont seuls trois hommes ont survécu, représente en quelque sorte le point culminant de « l’intégration » ultime de l’Alsace dans la psychiatrie nazie.

esanum: Avez-vous pu, via la perspective du patient, découvrir quelque chose sur les relations médecin-patient ?

Dr. Lea Münch: La relation entre médecin et patient·e·s pouvait varier considérablement. Par exemple, dans le dossier médical de la chanteuse d'opéra Luise Reuss (1911-2000), j'ai trouvé une correspondance entre le directeur de la clinique, August Bostroem, et son père, Wilhelm Reuss, qui le connaissait. Dans ces lettres, Bostroem mentionnait que la chanteuse excentrique se comportait parfois étrangement lors des visites, parlant de la mort de sa mère sans en donner les détails. Sur sa demande, son père a révélé de manière voilée que la mère de Mathilde avait été tuée dans le cadre de l'Aktion T4. Ce savoir a influencé la perception de Bostroem de sa patiente et a façonné l'expérience de maladie de Luise Reuss, qui est restée sous sa protection à la clinique.

Un autre exemple est celui de Mina Schabinger (1905-1944), une domestique badoise mère d'une fille illégitime qui avait été internée depuis plus de dix ans avant d’être transférée en Alsace. Sa fille lui avait été retirée depuis longtemps et placée en foyer. La famille de Mina a toujours soutenu son membre malade et a envoyé plus de 30 lettres et cartes postales aux institutions concernées, implorant que Mina puisse revenir à la maison. Mais les médecins ont répondu par l'incompréhension et ont pathologisé la famille sous l'étiquette diagnostique de « faiblesse mentale », le terme contemporain pour désigner un handicap intellectuel.

Un récit dénué de sous-entendu affectif.

esanum: Le dernier chapitre parle d'Alphonse Glanzmann. Il était l'un des trois uniques survivants alsaciens revenus après avoir été déportés au centre de mise à mort d'Hadamar en 1946. Quel aperçu le récit d'Alphonse Glanzmann donne-t-il des pratiques psychiatriques?

Dr. Lea Münch: Alphonse Glanzmann (1895-1970) était un ouvrier d'usine alsacien. Il a perdu sa femme très tôt et est devenu alcoolique. En raison de son comportement psychotique, il a été envoyé en 1942 à l'asile de Hördt en Alsace, puis en 1944 dans le convoi de la mort à Hadamar. Il est devenu malgré lui, en tant que patient apte au travail, un rouage de la machinerie de mise à mort. À Hadamar, il a vu et vécu des choses que personne dans son entourage ne pouvait comprendre à son retour. Dans l'ambiance marquée par l’envie de renouveau propre à l'après-guerre, il n'y avait pas de place pour lui et il fut de nouveau interné dans une institution alsacienne. Lors de son admission, le psychiatre français lui demanda, comme il est d'usage lors d'une anamnèse, de raconter sa vie. Alphonse a raconté les atrocités et le fait que l'une de ses tâches quotidiennes consistait à porter les corps de ses co-patients assassinés jusqu'à la cave mortuaire. Le médecin a noté que Glanzmann a raconté cela « sans aucun sous-entendu affectif ». Le médecin prit le récit de Glanzmann comme point de départ pour ses réflexions psychopathologiques afin d'organiser et de comprendre ce qui avait été dit. Il s’est servi de ses instruments médicaux et procédures habituels, mais cela est resté une vaine tentative d'assimiler l'inimaginable.

esanum: Pouvez-vous nous dire quelque chose sur l'état de la psychiatrie en Alsace après 1945 ? Que nous apprennent les archives sur la vie après la guerre d'Alphonse Glanzmann (1895-1970) et de la chanteuse d'opéra Luise Reuss (1911-2000) ?

Dr. Lea Münch: L'expérience d'« euthanasie » d'Alphonse Glanzmann à Hadamar est restée un phénomène inaudible, incompréhensible et étranger, qui a été simplement effacé de son histoire de vie et de son expérience psychiatrique. Son savoir sur la vie quotidienne dans un centre de mise à mort a disparu dans son dossier médical et derrière les murs de l'institution. Cela vaut autant pour le psychiatre français que pour la famille d'Alphonse Glanzmann. On ignore s'il a raconté ce qu'il avait vu à son retour dans son village natal de Lutterbach en Alsace en 1946. Alphonse Glanzmann a passé le reste de sa vie jusqu'à sa mort en 1970 dans l'institution. Au cours de mes recherches, j'ai pu retrouver ses deux petites-nièces, qui vivent encore aujourd'hui à Lutterbach. Brigitte et Geneviève Glanzmann savaient simplement qu'elles avaient un oncle en psychiatrie, mais rien sur son expérience de l'« euthanasie » nazie. Choquées et bouleversées par ce secret de famille gardé pendant des décennies, elles ont entrepris une quête de vérité et sont devenues des témoins publics.

Après son expérience sous le national-socialisme, Luise n'est plus jamais retournée voter.

Dr. Lea Münch: Pour Luise Reuss, les choses se sont déroulées différemment. Elle a été relativement vite libérée après la fin de la guerre. Elle a trouvé un équilibre précaire, mais a réussi à vivre de manière autonome. En 1946, son fils Volker est né, et j'ai pu m'entretenir longuement avec lui. Il m'a raconté que la vie de Luise Reuss a été marquée par le meurtre de sa mère. Le destin de sa mère a influencé sa relation avec son père, à qui elle n'a jamais pardonné son attitude opportuniste et affirmative envers les nazis. Les expériences de Luise Reuss ont également conduit à une méfiance générale envers les institutions étatiques, qu'elle n'a jamais abandonnée. Elle n'est plus jamais retournée voter. La thérapie par électrochocs forcée a également marqué profondément l'expérience personnelle de Luise Reuss en psychiatrie. Elle en a également parlé à son fils. Cette expérience s'est profondément ancrée dans sa mémoire et dépasse largement les spécificités de la psychiatrie nazie.

La publication du livre de Lea Münch, Dr en médecine et PhD en philosophie est prévue pour la fin de l'année.

Le rapport de la commission historique sur l'histoire de la Faculté de Médecine de la « Reichsuniversität » de Strasbourg est disponible en ligne : Rapport de la Commission historique pour l’histoire de la Reichsuniversität Straßburg (RUS) - Université de Strasbourg (unistra.fr).

Il existe également un wiki biographique. Les biographies permettent d'avoir un aperçu des parcours individuels des médecins, assistants, professeurs ainsi que des patient·e·s et des victimes en lien avec la Faculté de Médecine de la Reichsuniversität Straßburg : Commission Historique (unistra.fr).

Biographie du Dr. Lea Münch

Dr en médecine et PhD en philosophie, Lea Münch travaille en tant que collaboratrice scientifique pour la recherche et l'enseignement à la faculté de médecine de l'université Otto von Guericke de Magdebourg. Son projet d'habilitation actuel porte sur l'histoire de l'expérience de la médecine et des soins intensifs. Pour plus d'informations, cliquez ici.

Sources

  1. bundestag.de/resource/blob/488084/d91b41cac0fd7945180acbccc27454b6/euthanasie-morde-im-nationalsozialismus-data.pdf
  2. landesarchiv-bw.de/de/themen/praesentationen---themenzugaenge/7187
  3. thieme-connect.com/products/ejournals/abstract/10.1055/s-0038-1627601