Mourir chez soi reste un fait rare

Une enquête publiée aujourd’hui, intitulée “Fin de vie en France” montre que le maintien à domicile à l’approche du décès se raréfie, même si le souhait de mourir chez soi est un souhait chez la majorité des Français. Selon les auteurs c’est la complexité des soins, qui rend le plus souvent le maintien à domicile im

Une enquête publiée aujourd’hui, intitulée “Fin de vie en France” montre que le maintien à domicile à l’approche du décès se raréfie, même si le souhait de mourir chez soi est un souhait chez la majorité des Français. Selon les auteurs c’est la complexité des soins, qui rend le plus souvent le maintien à domicile impossible.

26% des Français meurent de façon soudaine ou non chez eux. Selon l’enquête de l’Institut national d’études démographiques (Ined), ils sont 45% à vivre à domicile quatre semaines avant de mourir, lorsque le décès est non soudain, mais ils ne sont plus que 18% à être chez eux le jour de leur décès.

Le parcours le plus fréquent (30% des cas) est de quitter le domicile pour entrer à l’hôpital. Seuls 14% passe le dernier mois chez eux et il est très rare (2%) que les patients quittent l’hôpital afin de  mourir à domicile. Un décès sur cinq est soudain et a, dans ce cas, lieu dans 50% des cas à domicile. Quatre décès sur cinq sont non soudains et ont lieu à la suite d’un parcours résidentiel et médical.

Les auteurs de l’enquête soulignent que : “les médecins témoignent de la forte mobilisation de l’entourage familial de leurs patients en fin de vie. Quasiment toutes les personnes maintenues à domicile ou transférées à l’hôpital (96 %) ont reçu des visites au cours de leur dernière semaine d’existence”.

Lorsque le décès a lieu au domicile, la famille et les amis sont dans 44% des cas plus souvent présents et une assistance professionnelle est dans 26% des cas présente. Le décès à domicile avec la seule présence de soignants n’a lieu que dans 5% des cas.

Texte : AFP / pg