Meyko, un objet connecté pour aider les enfants asthmatiques

L’asthme est la première maladie chronique de l’enfant et entraine 35 000 hospitalisations par an en France. Meyko est un dispositif pour aider l’enfant à prendre son traitement.

L’asthme est la première maladie chronique de l’enfant et entraine 35 000 hospitalisations par an en France.

Meyko est un dispositif pour aider l’enfant à prendre son traitement.  

                                    

Créer un rituel pour la prise du traitement

Il ressemble à un petit animal, une peluche pour enfant. Et pourtant, Meyko est bien plus que cela. Cet objet connecté entièrement bleu ritualise la prise de médicament auprès des enfants asthmatiques. En effet, ce dernier affiche un air triste tant que le médicament prescrit n’a pas été inhalé. Une fois le médicament « scanné » devant lui, son sourire revient. « L’idée est de créer une routine pour l’enfant souffrant d’asthme. Comme pour le fait de se lever et de se coucher, prendre ses cachets ou son spray doit devenir une habitude », précise la directrice technique Alizée Gottardo.

L’enfant acteur de son traitement

L’asthme est une maladie chronique qui nécessite un traitement régulier. Mais oublier son traitement est très fréquent chez l’enfant. Sensation d’être perçu comme un enfant différent, contraintes horaires, caractère redondant… les occasions ne manquent pas pour esquiver le traitement. C’est là qu’intervient le petit compagnon bleu, développé à Nantes.

En prenant soin de Meyko et en lui rendant son sourire, l’enfant prend soin de lui-même. Rassurant et doux pour l’enfant, il atténue la contrainte que représente le traitement de fond contre l’asthme.

L’enfant malade devient donc acteur de son traitement. Les parents quant à eux, peuvent suivre la prise du médicament sur leur smartphone, via un système de notifications.

Enfin, le médecin généraliste peut lui aussi s’appuyer sur cet objet connecté pour augmenter l’observance du traitement chez ses jeunes patients

Développé par deux Nantaises, Meyko est soutenu par le CHU de Nantes, L’École de l’asthme de l’Hôpital Necker à Paris et devrait être commercialisé courant 2018.