Les Français en faveur de la vaccination par les infirmiers

Selon un sondage Odoxa (réalisé en ligne les 23 et 24 avril auprès d’un échantillon de 1.003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas) publié à l’occasion de la journée mondiale des infirmiers, 62% des Français seraient en faveur de la possibilité pour les infirmiers de p

Selon un sondage Odoxa (réalisé en ligne les 23 et 24 avril auprès d’un échantillon de 1.003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas) publié à l’occasion de la journée mondiale des infirmiers, 62% des Français seraient en faveur de la possibilité pour les infirmiers de procéder à la vaccination. Et ce, sans prescription du médecin.

La Mutuelle nationale des hospitaliers rappelle qu’ “aujourd’hui, exception faite du vaccin contre la grippe, les infirmiers/infirmières ne peuvent vacciner sans prescription du médecin”. En effet, les infirmiers sont habilités (exception faite de la première) à pratiquer l’injection du vaccin antigrippal, sans prescription du praticien et sur les personnes âgées de 65 ans et plus et les adultes atteints de certaines pathologies sauf les femmes enceintes.

47% des participants se sont dit “plutôt favorables” à “ce que les infirmiers/infirmières puissent effectuer d’autres vaccins sans prescription du médecin”, et 15% “très favorables”. 8% seulement annoncent être “très opposés” à cette possibilité et 29% “plutôt opposés”.

Par contre, la prescription de médicaments par les infirmiers (aujourd’hui interdite), suscite elle plus de réticence. En effet, 50% des répondants se disent favorable “à ce que (les infirmiers) soient autorisés à prescrire aux patients certains médicaments comme des antalgiques ou des antiseptiques” et 49% s’opposent (avec 11%  “pas du tout favorables”) à cet élargissement des missions des infirmiers.

Les infirmiers sont très appréciés de la population; plus de neuf personnes sur dix (95%) affirment en avoir une bonne opinion. Mais cette appréciation ne suscite pas pour autant des vocations, puisque 93% des participants jugent le métier éprouvant et 71% pensent qu’il est mal rémunéré. Ils sont seulement 29% à dire qu’ils aimeraient ou auraient aimé être infirmiers.

Source AFP