La compétition pour le cerveau d’or des étudiants de Leipzig

Ce mois-ci ont lieu quelques évènements étudiants  sous forme de conférences dans le cadre du « Kopfknistern »  (traduction donnant : « faire grésiller ses neurones »)   à l’Université de Leipzig. La faculté de médecine y a pris part cette semaine en proposant une « compétition pour le cerveau d’or » qui opposait des étudiants et professeurs tan

Ce mois-ci ont lieu quelques évènements étudiants  sous forme de conférences dans le cadre du « Kopfknistern »  (traduction donnant : « faire grésiller ses neurones »)   à l’Université de Leipzig. La faculté de médecine y a pris part cette semaine en proposant une « compétition pour le cerveau d’or » qui opposait des étudiants et professeurs tandis qu’ils devaient tenir une petite conférence divertissante. Les étudiants présents étaient tous juges, et accordaient des notes par applaudimétrie.

Mais tout d’abord, comme nous sommes en Allemagne et que le temps se fait clément, nous étions conviés à un barbecue géant, pour une distribution de Bockwurst avec Brötchen, et boissons, dont bière naturellement.

Après cette mise en matière qui permet de faire connaissance avec d’autres étudiants, nous sommes donc rentrés dans l’amphithéâtre. Fait surprenant pour nous français : les étudiants ici rentrent tranquillement bière à la main… Bon, il est vrai que c’est la culture, car même au cinéma cela est fait courant !

Ensuite, les batailles pour le cerveau d’or ont commencé. 4 conférences, de 10 minutes chacune. Les intervenants avaient préparé leur sujet bien soigneusement : le premier rappelait des réflexes médicaux à avoir en un slam passionné, le second nous a transmis les résultats d’études oh combien sérieuses sur les manières d’augmenter l’efficacité des médecins urgentistes, le troisième s’est demandé en quoi était-il différent pour un Homme d’aimer une femme que d’aimer une voiture, et le dernier s’est penché sur la perception des sons en démonstration. Le tout sur des notes humoristiques, et réussies !

Finalement, nous avons pu en retenir que, selon les études présentées, il faudrait éviter de manger durant ses fonctions, même longues gardes car cela diminuerait la concentration – Ah, cette fameuse « phase post-prandiale » !- , et que les urgentistes devraient passer leur temps libre à jouer au tetris afin d’augmenter leurs précision et réactivité… Si, si, tout ceci « prouvé scientifiquement » naturellement.

Après ce premier round, les 2 intervenants les plus appréciés ont dû improviser sur la présentation d’un diaporama, qu’ils devaient donc rendre médical/scientifique et divertissant :

Le premier s’est vu imposé le sujet de l’Histoire du soutien-gorge et le second les différentes stratégies des oiseaux exotiques pour faire la cour à la saison des amours…

Et sur ce dernier sujet, qui peut paraître aberrant en amphithéâtre de médecine, et qui a d’ailleurs paru bien « hors-matière » pour les étudiants allemands, eh bien il  nous a paru plutôt familier à nous, les quelques français présents, car certains sujets de première année (PACES) n’en sont franchement pas très éloignés !!!

 


lucie-jacques

Chronique d’une étudiante en médecine française en Erasmus en Allemagne.

Partir en Erasmus pendant des études de médecine c’est possible ! Lucie, étudiante en troisième année de médecine (FGSM3) a quitté la France en octobre pour étudié 2 semestres à Leipzig. Depuis son départ elle nous raconte chaque semaine ses aventures. Au fil de ses récits Lucie nous partage des expériences souvent dépaysantes, qui prouvent que la pratique médicale est différente d’un pays à l’autre.

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