Les thérapies alternatives peuvent, quant à elle, influencer les émotions et ainsi être utilisées en cas de constipation et de maladies intestinales telles que le syndrôme de l’intestin irritable.
Thierry Higuero, orateur de la présentation, rappelait que les recommandations canadiennes sur la constipation chronique portaient aussi sur l'efficacité et la sécurité de l'emploi des thérapies alternatives telles que l'hypnose et les thérapies comportementales et cognitives (TCC). Mais, quelles sont ces thérapies alternatives ?
Il existe d’une part des thérapies comportementales psychologiques, qui sont les suivantes :
D’autre part des thérapies comportementales mécaniques :
Et enfin, des plantes médicinales :
La littérature fait état d’une amélioration des symptômes dans 30 à 90 % des cas. Cependant ces résultat sont assez difficiles à évaluer. En effet, la plupart des travaux concernent le SII et le niveau de preuves établi reste faible. De plus les distinctions en sous-groupes sont rares et les biais fréquents.
Cependant, ces thérapies peuvent être conseillées en cas d’échec ou de refus des traitements conventionnels. Les thérapies comportementales peuvent permettre de rompre le cercle vicieux entre ressenti émotionnel et fonctions digestives afin d'en diminuer les symptômes. Les autres thérapies alternatives peuvent être implémentées seules ou être associées entre elles et/ou aux traitements conventionnels.
C’est au praticien d’évaluer le contexte, mais aussi la sensibilité de son patient à ces méthodes ainsi que le climat de confiance qui les lie.