Interview CMGF : la cigarette électronique

Courant février, le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) a actualisé son avis du 25 avril 2014 sur les bénéfices et les risques de la cigarette électronique pour la population générale. Cette dernière n’ayant pas reçu d’autorisation de mise sur le marché, elle n’est pas un médicament et ne peut être vendue en pharmacie. Sel

Courant février, le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) a actualisé son avis du 25 avril 2014 sur les bénéfices et les risques de la cigarette électronique pour la population générale. Cette dernière n’ayant pas reçu d’autorisation de mise sur le marché, elle n’est pas un médicament et ne peut être vendue en pharmacie.

Selon ce nouvel avis, la cigarette électronique “peut être considérée comme une aide pour arrêter ou réduire la consommation de tabac des fumeurs”. Si la cigarette électronique s’est largement développée avvec l’interdiction de fumer dans les lieux publics, de nombreuses questions, relatives notamment à son inocuité subsistent.

À l’occasion du Congrès de la Médecine Générale France 2016 (CMGF), nous avons rencontré le Dr. Juliette Slambrouck, auteure d’une étude intitulée : “Attitudes et attentes des médecins généralistes vis-à-vis de la cigarette électronique.”, qu’elle a présenté lors de la session “Les accros (se) battent”, le Jeudi 31 Mars 2016. Voici les questions, que nous lui avons posées:

  1. Pour le HCSP, la cigarette électronique “peut être considérée comme une aide pour arrêter ou réduire la consommation de tabac des fumeurs”, d’après votre analyse, les médecins généralistes partagent-ils cet avis ?
  2. N’est-ce pas prendre le risque de remplacer une dépendance par une autre ?
  3. L’absence de recul sur l’innocuité de la cigarette électronique ne rend-elle pas difficile sa recommandation en solution de sevrage ?

Texte : pg / esanum