Faisons le point sur ebola.

Alors qu’un orphelinat vient d’être placé en quarantaine suite à la déclaration du virus chez un des employés, le Japon est en passe d’annoncer une bonne nouvelle . Un antiviral, appelé JIKI, testé sur 80 malades en Guinée à démontrer qu’il était possible de réduire la mortalité chez les personnes atteintes du virus. Sur

Alors qu’un orphelinat vient d’être placé en quarantaine suite à la déclaration du virus chez un des employés, le Japon est en passe d’annoncer une bonne nouvelle . Un antiviral, appelé JIKI, testé sur 80 malades en Guinée à démontrer qu’il était possible de réduire la mortalité chez les personnes atteintes du virus. Sur l’ensemble des patients, 58 % d’entre eux présentaient un niveau d’infection moyen ou élevés, et 42 % étaient en insuffisance rénale. Au total, seuls 15 % des malades sont décédés après l’injection de l’antivirus alors qu’ils étaient encore 30 % à décéder de l’épidémie trois mois avant le début de l’essai clinique, c’est-à-dire avant le 17 décembre dernier .

Ces signes s’avèrent très encourageants dans un contexte où Ebola continue de faire des victimes malgré une éradication, qui semblait en bonne voie mi-janvier. Un employé de l’orphelinat, la Fondation Saint-Georges, située dans la banlieue de Freetown, la capitale de la Sierra Leone est décédé cette semaine. Directement transporté au centre de traitement dans la ville de Kerry, les signes de la maladie, fièvre, vomissements, ou encore saignements, ont été confirmés après un diagnostic. Quatre de ses collègues présentent eux mêmes un risque puisqu’ils ont aidé l’homme à se rendre à l’hôpital. Ils ont donc été placés en quarantaine et seront ensuite diagnostiqués. De même que l’Orphelinat qui a lui-même pris la décision de mettre en quarantaine les 25 enfants accueillis dans cet établissement sous gestion britannique.

Suite à cet événement, la Sierra Leone compte démarrer une nouvelle campagne d’avertissements contre l’épidémie en se rendant dans chaque foyer situé à l’ouest du pays. L’idée est également de repérer des personnes atteintes sans avoir conscience de l’être et qui peuvent donc être à la source d’une nouvelle propagation de la maladie. La dernière campagne menée en 2014 avait permis de déceler de nombreux cas.

La meilleure connaissance du virus Ebola ainsi que les avancées médicales effectuées grâce aux chercheurs japonais devraient permettre d’endiguer toujours plus cette épidémie qui a provoqué 3400 décès en Sierra Leone en l’espace d’un an.

Sources : AFP