Apprendre à réagir face à de vraies situations d’urgence. Par Lucie.

Alors que nous continuons de résoudre nos cas cliniques tous les matins à la façon « Dr House », armés d’un paperboard et d’avoir des cours magistraux sur la médecine d’urgence, nous avons passé un après-midi entier à apprendre à faire face à de vraies situations d’urgence

Alors que nous continuons de résoudre nos cas cliniques tous les matins à la façon « Dr House », armés d’un paperboard et d’avoir des cours magistraux sur la médecine d’urgence, nous avons passé un après-midi entier à apprendre à faire face à de vraies situations d’urgence, en pratique, comme si nous étions sur le terrain.

Nous avions 6 heures et 11 ateliers par petits groupes :

1er atelier : retirer son casque à un motard accidenté de la route.

2ème atelier : mesures de réanimation, « CPR » (cardiopulmonary ressucitation)  et « ALS » (advanced life support).

3ème atelier : stabiliser de multiples fractures.

4ème atelier : grave accident de voiture (celle-ci ayant fait des tonneaux), désincarcérer le conducteur à l’aide de pompiers.

5ème atelier : se sécuriser dans une situation d’escalade et escalader et redescendre d’une échelle suspendue.

6ème atelier : savoir réagir et donner les premiers soins nécessaires à une personne poignardée.

7ème atelier : simulation d’une tentative de meurtre sur le toit, savoir déplacer la victime sur un brancard puis porter celui-ci sur la grande échelle des pompiers.

8ème atelier : visite d’une ambulance, transport d’un patient critique.

9ème atelier : accident de voiture « plus léger » que le précédent, sortir les victimes avec toutes les précautions de rigueurs (multiples attelles).

10ème atelier : savoir réagir face à un accident de vélo et stabiliser une fracture ouverte.

11ème atelier : utiliser un matelas coquille immobilisateur à dépression (vacuum mattress) et s’en servir pour remettre une personne sur le dos.

Nous avons eu la chance d’avoir des équipes de pompiers, et de divers secouristes  pour nous assister et nous guider. Tous étant très motivés !

Parfois nous faisions les victimes, parfois nous avions des mannequins à dispositions (nous n’allions tout de même pas nous faire des massages cardiaques entre nous !).  Ces mannequins étaient très réalistes, avaient un poids « humain standard » de 80 Kg pour que nous nous rendions compte de ce que cela fait lorsque l’on doit porter une personne. Aussi, on est bien vite conscient que le travail d’équipe et la communication sont les clés d’une réaction rapide et efficace dans une situation urgente et que sans cela, la vie des patients peut être plus facilement compromise !


lucie-jacques

Chronique d’une étudiante en médecine française en Erasmus en Allemagne.

Partir en Erasmus pendant des études de médecine c’est possible ! Lucie, étudiante en troisième année de médecine (FGSM3) a quitté la France en octobre pour étudié 2 semestres à Leipzig. Depuis son départ elle nous raconte chaque semaine ses aventures. Au fil de ses récits Lucie nous partage des expériences souvent dépaysantes, qui prouvent que la pratique médicale est différente d’un pays à l’autre.

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