Etude de médecine : l’admission par tirage au sort recale plus de 800 candidats

A quelques jours des premières épreuves du baccalauréat, des jeunes lycéens ont été recalés par tirage au sort à l’entrée de la première année commune de médecine. Une première pour la filière qui jusque-là avait échappé à cette pratique très controversée.

Le sort de ces lycéens et étudiants en réorientation qui avaient mis en premier voeu la première année commune des études de santé (Paces) en Ile-de-France est encore incertain.

Cette première phase d’admission post-bac les a placé sur liste d’attente dû à un système de loterie qui est vivement critiqué par la CSMF.

Le Dr Jean-Paul Ortiz, président du CSMF, réagit dans un communiqué publié aujourd’hui : « La CSMF partage l’indignation des parents et s’insurge contre cette méthode scandaleuse qui brise de nombreuses vocations de jeunes ».

La situation est en effet problématique. Cette année 7 650 places ont été ouvertes dans les sept unités de formation et de recherche de santé en Ile-de-France, pour une demande supérieure. 
La sélection par loterie a donc été de mise pour départager les candidats, une pratique qui va à l’encontre d’une sélection par le mérite.

Des discussions sont en cours entre la ministre de L’Enseignement Supérieur, Frédérique Vidal, et les présidents des universités concernées, afin de trouver une solution.

Le CSMF qui a déjà reçu des plaintes de parents d’élèves demande la « suspension immédiate des tirages au sort » et souhaite ouvrir un dialogue avec les ministères de l’Enseignement Supérieur et de la Santé pour une réforme des études médicales et de leur accessibilité.