Congrès SFR 2016 : Les rumeurs sur internet, comment gérer ?

Lundi 12 décembre 2016 – Les rumeurs sur internet : comment gérer ? – C. Beauvais sous la modération de F. Berenbaum, sous la modération du Professeur Berenbaum, président de la SFR, lui-même très actif sur les réseaux sociaux, s’est déroulée lors du 29ème Congrès Français de rhumatologie, une session intitulée « Les rumeurs sur internet : comment gérer ? ».

Lundi 12 décembre 2016 – Les rumeurs sur internet : comment gérer ? – C. Beauvais sous la modération de F. Berenbaum

Sous la modération du Professeur Berenbaum, président de la SFR, lui-même très actif sur les réseaux sociaux, s’est déroulée lors du 29ème Congrès Français de rhumatologie, une session intitulée « Les rumeurs sur internet : comment gérer ? ».

Le rôle des rumeurs dans la relation médecin (rhumatologue)/ patient a été discuté et si aucune réponse unique n’a pu être apportée à la problématique, de multiples pistes ont été abordées.

Le mot rumeur vient du latin « rumor », qui signifie bruit, nouvelle qui court. Les rumeurs sont présentes dans tous les domaines, y compris en médecine, où elles sont pourtant très peu étudiées.

Pour le Dr Catherine Beauvais, il est important de faire la différence entre les croyances et les rumeurs. Ainsi, pensait que le régime sans gluten soigne les rhumatismes est une croyance, alors que dire que le paracétamol augmente le risque cardiovasculaire est une rumeur. La croyance est en réalité une fausse connaissance, la rumeur s’en distingue par son caractère dynamique. Elle se propage, elle peut s’amplifier et peut s’apparenter à la propagande.

Pour faire face aux rumeurs, le praticien peut donner à ses patients des sources identifiées comme fiables et canaliser ainsi les recherches des patients. Par ailleurs, il peut essayer de détecter les profils de patients susceptibles de croire aux rumeurs. Ces derniers semblent relativement facile à cerner, ils sont la plupart du temps anxieux, naïfs. Les patients : « anti-vaccins », adeptes aux régimes ont eux aussi un profil propice à accorder du crédit aux rumeurs.

Enfin, il faut relativiser le rôle des rumeurs, mettre en place une relation de confiance médecin/ patient et surtout prendre en compte la démarche du patient, qui s’interroge. En recevant des réponses en amont de la part du médecin, le patient n’a plus la nécessité de rechercher des informations par lui-même et ne devient ainsi pas attentif aux rumeurs.

Texte : esanum / pg
Source : 29ème Congrès Français de Rhumatologie
Photo : 29ème Congrès Français de Rhumatologie et Luis Molinero / Shutterstock