Combattre l’obésité en réglementant les tailles des portions ?

Un rapport intitulé : “Downsizing: policy options to reduce portion sizes to help tackle obesity” (doi: 10.1136/bmj.h5863) et publié le 5 décembre dans BMJ s’intéresse à la suppression des larges portions dans les restaurants afin de combattre l’obésité. L’obésité est un fléau, qui à l’heure actuelle, touche une part de plus en plus importante d

Un rapport intitulé : “Downsizing: policy options to reduce portion sizes to help tackle obesity” (doi: 10.1136/bmj.h5863) et publié le 5 décembre dans BMJ s’intéresse à la suppression des larges portions dans les restaurants afin de combattre l’obésité.

L’obésité est un fléau, qui à l’heure actuelle, touche une part de plus en plus importante de la population. La réduction de l’obésité chez les plus jeunes est un véritable enjeu de santé publique, mais les mesures mises en place sont insuffisante. Si les causes de l’obésité peuvent être diverses et variées, surconsommation de produits gras et sucrés est un facteur clef. Les grosses portions servies dans les restaurants sont elles aussi un facteur important dans la prise de poids des populations.

C’est pourquoi, une équipe de chercheurs dirigés par Theresa M. Marteau et al. s’est intéressée aux effets qu’une diminution de ces grosses portions pourrait avoir sur la prise de poids et ont établi que l’abolition de ces menus larges pourrait permettre une réduction de l’apport énergétique quotidien de 22 à 29% chez les adultes américains.

C’est sur cette base que l’équipe a proposé différentes mesures qui pourraient être mises en place afin de diminuer l’obésité en limitant la consommation excessive des boissons sucrés et des aliment gras.

Les auteurs précisent en effet que la taille des portions, emballages et vaisselle ont augmenté au cours des cinquante dernières années et suggèrent que les portions et vaisselle “type” des années cinquante seraient optimales. En ce qui concerne les aliments et boissons fortement énergétiques, les tailles devraient être réduites de 50%.

De tels changements risquent d’être impopulaires, mais ils apparaissent indispensables à la diminution de l’apport énergétique.

Texte : esanum / pg
Photos : ChameleonsEye / Shutterstock