Les autorités sanitaires ferment deux centres dentaires “low cost” Dentexia

En France, les centres dentaires du réseau Dentexia sont au nombre de six, il s’agit de cliniques dentaires proposant des soins dentaires à des prix, que l’entreprise qualifie elle-même d’”éthiques”. En moins d’un mois, les autorités sanitaires ont pris la décision de fermer deux des centres pour des problèmes

En France, les centres dentaires du réseau Dentexia sont au nombre de six, il s’agit de cliniques dentaires proposant des soins dentaires à des prix, que l’entreprise qualifie elle-même d'”éthiques”. En moins d’un mois, les autorités sanitaires ont pris la décision de fermer deux des centres pour des problèmes d’hygiène. Les centres de Lyon et de Chalon-sur-Saône sont concernés par ces fermetures.

Ainsi, l’Agence régionale de santé de Bourgogne-Franche-Comté a décidé mardi de fermer le centre dentaire de Chalon-sur-Saône car “la sécurité des actes n’était pas garantie, en particulier par insuffisance des mesures d’hygiène et de désinfection”, a-t-elle déclaré dans un communiqué.

L’ARS Auvergne-Rhône-Alpes avait fermé, quant à elle, fermé le centre Dentexia “Tête d’or” de Lyon début février, à la suite d’une inspection  lors de laquelle il avait été constaté que “la sécurité des actes n’était pas garantie et notamment du fait d’une insuffisance de produits de nettoyage et de désinfection, un défaut d’évacuation des déchets de soins”.

Dentexia a été fondée en 2011 par Pascal Steichen et a un statut d’association et propose des prix de soins dentaires inférieurs à ceux traditionnellement constatés. Sa méthode consiste à salarier les dentistes, à les concentrer sur les soins grâce à l’emploi d’assistantes, et à rationaliser les actes, en regroupant notamment en une seule date ce qui pourrait être fait lors de plusieurs rendez-vous.

En novembre, l’association a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de grande instance d’Aix-en-Provence. Dentexia explique  sur son compte Facebook, que ce placement doit “permettre de sortir des difficultés économiques dans lesquelles l’ont menée la campagne de dénigrement de l’Ordre National et les actions anticoncurrentielles de syndicats professionnels”.

Le 7 janvier 2016, le “Collectif contre Dentexia”  a été créé et compte à l’heure actuelle quelque 300 anciens patients s’estimant victimes de nombreux manquements.

Texte : AFP / pg

Photo : Benjaporn / Shutterstock