Arrêts cardiaques réfractaires : une prise en charge par circulation extracorporelle augmente le taux de survie

Une stratégie plus agressive de prise en charge par circulation extracorporelle augmente l’espoir de survie des victimes d’arrêt cardiaque réfractaire.

Chaque année 50 000 personnes sont victimes d’un arrêt cardiaque et moins de 5 % survivent à un arrêt cardiaque réfractaire, qui se définit par l’absence de reprise d’une activité circulatoire spontanée après au moins 30 minutes de réanimation.

Des équipes pluridisciplinaires de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), de l’Inserm, de l’Université de Paris-Descartes et de la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris ont comparé deux modes de prise en charge par circulation extracorporelle de patients victimes d’arrêt cardiaque réfractaire.

Cette étude, étalée sur quatre ans, montre qu’en réalisant une pose de circulation extracorporelle (ECPR) avant même l’arrivée du patient à l’hôpital, associée à des traitements comme une coronarographie augmente considérablement la survie des patients à la sortie de la réanimation.

Habituellement utilisée en chirurgie cardiaque pour des opérations du coeur, la circulation extracorporelle remplace temporairement le coeur défaillant et les poumons, le temps d'une intervention chirurgicale.

Sans la pose de l’ECPR, habituellement utilisée en chirurgie cardiaque pour des opérations du coeur, ces patients n’avaient quasiment aucune chance de survie.