L’AP-HP utilise une intelligence artificielle pour suivre les patients après une chirurgie ambulatoire

C’est bien connu : le personnel soignant a de moins en moins de temps à consacrer par patient. Et lorsqu’il s’agit de surveiller les suites d’une chirurgie ambulatoire, ce temps est encore réduit. C’est pourquoi l’AP-HP teste actuellement un chatbot capable de réaliser le suivi des patients, après l’opération.

C’est bien connu : le personnel soignant a de moins en moins de temps à consacrer par patient.

Et lorsqu’il s’agit de surveiller les suites d’une chirurgie ambulatoire, ce temps est encore réduit. C’est pourquoi l’AP-HP teste actuellement un chatbot capable de réaliser le suivi des patients, après l’opération.

C’est quoi un chatbot ?

Un chatbot est un robot intelligent, qui prend la forme d’un algorithme. Il s’agit d’un programme informatique, doté d’une intelligence artificielle. Cette dernière est capable d’imiter la conversation d’un humain. Concrètement, le robot de l’AP-HP, imaginé par Calmedica et baptisé « Memoquest » échange par SMS avec le patient, sur la base de questions préautomatisées.

Des résultats satisfaisants

Les résultats sont au rendez-vous : « On note 35 % de réponse en plus, une meilleure observation des consignes et une diminution du retard des patients [par rapport à] la traditionnelle relance téléphonique ». Une avancée technologique qui « libère un temps précieux pour les soignants », selon l’AP-HP.

En effet, l’activité explose et les soignants sont soumis à une charge de travail croissante. « Dans un contexte de forte augmentation de l’activité de chirurgie ambulatoire, +15,5 % depuis 2014, le chatbot assure un suivi automatisé des patients à domicile et évalue leurs réponses », explique l’AP-HP.

Malgré tout, si des messages suscitent incompréhension ou alerte, ils sont transmis automatiquement au personnel hospitalier, afin de pouvoir contacter le patient ou réajuster le traitement.

Comme quoi, l’intelligence artificielle peut aider la médecine et non pas la détruire.