L’allergologie, en phase de devenir une spécialité

Les maladies allergiques concernent ⅓ de la population, une proportion qui a doublé en vingt ans. Si la fréquence des allergies ne cessent d’augmenter, la France ne compte que 1 700 médecins allergologues et l’allergologie n’est pas reconnue en tant que spécialité médicale. Les allergies sont devenues un véritable problème de santé publique, qui

Les maladies allergiques concernent ⅓ de la population, une proportion qui a doublé en vingt ans. Si la fréquence des allergies ne cessent d’augmenter, la France ne compte que 1 700 médecins allergologues et l’allergologie n’est pas reconnue en tant que spécialité médicale.

Les allergies sont devenues un véritable problème de santé publique, qui nécessitent une formation adaptée dans le cursus médical. C’est pourquoi, depuis de nombreuses années les membres de la Fédération Française d’Allergologie (FFAL) agissent pour la reconnaissance de l’allergologie comme spécialité à part entière. Pourtant le dernier “arrêté du 13 novembre 2015 fixant la liste des diplômes d’études spécialisées de médecine” ne citait toujours pas l’allergologie.

Hier, lors de l’ouverture du 11ème Congrès Francophone d’Allergologie, qui se déroule en ce moment à Paris, les Co-Présidents du congrès, le Pr. Antoine Magnan (SFA) et la Dr. Jean-François Fontaine (ANAFORCAL), ainsi que la Présidente du Syndicat Français des Allergologues (SYFAL), le Dr. Isabelle Bosse, se sont réjouis d’un accord de principe des autorités pour la création de l’allergologie comme spécialité médicale.

Une avancée, qui permettrait à la France, de rejoindre les 15 autres pays européens, qui ont déjà reconnu l’allergologie comme spécialité.

Texte : pg / esanum

Photo : gorillaimages / Shutterstock